Les concepteurs développent les échantillons nécessaires à la mise au point des dessins techniques exécutifs, dernière étape avant le démarrage de l’activité ; la production devrait démarrer dans quelques jours dans les usines de Malo, où designers et artisans sont déjà à l’œuvre pour assurer un résultat final dans le plein respect de la mémoire archéologique d’un symbole de l’histoire italienne. « Une conception spécifique sera dédiée à chaque portail et à chaque garde-corps – expliquent-ils dans l’entreprise – car les ancrages devront s’adapter aux arches, différentes les unes des autres, en profitant des trous et des interstices déjà existants sur les piliers. Le chantier se poursuivra par groupes de 10 ouvertures à la fois afin de ne pas empêcher l’accès des touristes. Pour cette raison, les approvisionnements auront lieu à des moments différents en fonction de l’avancement des travaux ». Les experts de Gonzato Contract, la division d’Ind.i.a., s’occuperont du projet dédié aux grandes œuvres. Il y a un an, la station thermale de Malo a acquis 100 % des parts de l’ancien allemand Triebenbacher, après avoir grandi avec l’acquisition de la Forge Co.Ge.Me à Casalmaggiore, Crémone. Celle du Colisée, pour la société de Vicence, est la troisième grande restauration de la ville de Rome. En fait, les créations de forge artistique en fer forgé pour les portes de la Piazza Vittorio et pour les grilles du Palais de Justice remontent aux années 90.